Une conférence historique et idiote du Professeur Froissard
Note d’intention de Patrice Jouffroy
D’où vient l’idée de ce spectacle ?
Dans ma vraie vie, j’ai effectivement lu et aimé plein d’albums de Caroline (ceux de ma sœur et de ma cousine…) en étant gamin. Et j’en ai, moi-même, lu plein à ma propre fille.
Ainsi, un beau jour, je me suis retrouvé à vraiment collectionner tous ces albums, et toute l’oeuvre de Pierre Probst.
En re-découvrant ainsi cette foisonnante créativité de cet auteur de livres pour enfants, je me suis réellement dit qu’il était visionnaire, juste, et précurseur. Ses petits héros (les
animaux et Caroline) sont réellement indépendants, libres, et ouverts sur le monde, en opposition à d’autres héroïnes comme « Martine » ou « Barbie »…Et par la suite j’ai transmis cette « philosophie » à d’autres petits enfants, en leur offrant des Caroline…
L’idée d’en faire un spectacle est ainsi née.
Le Spectacle
Accueillir enfin le fameux Professeur Fernand Froissard, historien, et sa nièce Fanny qui l’accompagne !
Il s’agit d’une conférence-spectacle. Plutôt bien décalée, humorisitique et savoureuse. Le sujet en lui-même est déjà particulier : la présentation de l’oeuvre de Pierre Probst, le dessinateur et auteur de la série des « Caroline et ses amis », ainsi que d’autres petits héros de livres pour enfants. A travers la fougueuse passion du Professeur pour Caroline son héroïne, on apprend aussi bien des choses sur la vie de Pierre Probst et de ses personnages fétiches, que sur l’éducation des petites filles, sur le formatage des idées, sur le libre arbitre de chacun, et même sur la psychose sécuritaire ! Le rapport du Pr Froissard avec sa nièce Fanny (jeune fille moderne au style gothique qui l’assiste en présentant les images sur ordi), en dit long sur sa propre personnalité, sur la
fragilité des rapports humains, sur le choc des générations, sur les contradictions qui en découlent…
Ecriture et Jeu : Patrice Jouffroy
Jeu: Chloë Lebert
Oeil extérieur : Nathalie Gincourt
télécharger le dossier du spectacle
crédit photo : Chloë Lebert